Oh ! Biz’Art — des pastilles qui donnent le goût de l’art
Mignardises culturelles pour découvrir l’histoire de l’art en accéléré, à la télé
France TV - gestionnaires de la télévision publique en France, de la production à la diffusion.
Contexte
Place à l’art avant le film du dimanche soir ! Avec ses pastilles courtes et ludiques diffusées aux heures de grande audience, France 2 entendait créer « un rendez-vous pensé comme une virgule culturelle divertissante et singulière ».
Oh ! Biz’Art succède à Ouh là l’art avec un tout nouveau concept. Chaque semaine, un motif sert de fil conducteur pour explorer des oeuvres d’art on ne peut plus différentes : “la main” nous mène des grottes de Cuevas de las Manos au West Side Hand de JR ; “le rouge” devient une trame de fond qui mène du bison rouge d’Altamira jusqu’au ballon de Banksy.
Rédigé et raconté par Stéphane de Groodt, il fallait associer à ce contenu un univers visuel qui se démarque et qui fait vivre les œuvres qu’il met à l’honneur. D18, la société de production qui a commissionné la série, s’est tourné vers Cartoonbase pour la mise en images.
Défi
Comment définir un style visuel qui mette en valeur aussi bien des peintures préhistoriques qu’une œuvre popart ? Un style qui serve de fil rouge sans voler la vedette ? Tout en créant une identité immédiatement reconnaissable pour la série ?
Afin de rendre justice aux chefs d’œuvres ainsi qu’au génie linguistique de Stéphane de Groodt, roi des jeux de mots, il nous fallait trouver un concept visuel à la fois flashy et discret – rien que ça.
Par ailleurs, il fallait parler à un public composé aussi bien de passionnés, d’amateurs et de simples curieux d’art. Autrement dit, rendre le contenu très accessible et attrayant sans pour autant décevoir les experts du sujet.
Approche
Rythmé et pop. Nous créons un univers graphique résolument entraînant, soutenu par une bande son sur le même ton. Afin de refléter le côté enjoué du récit, la trame visuelle aux couleurs pastels est moderne et joyeuse : elle situe les œuvres historiques dans un contexte actuel et donne envie de les explorer – ou de se laisser inspirer le temps de l’émission.
Composition et décomposition. Afin d’intégrer toutes ces pépites artistiques dans un même récit, nous les décomposons littéralement afin de les faire “communiquer” entre elles – en isolant certains objets de leur arrière-plan par exemple.
Habillage commun. Pour rendre la série facilement reconnaissable, nous créons des génériques de début et de fin qui donnent un même cadre à chaque épisode. Effets visuels – comme celui du papier qu’on déchire -, typographie et textures sont combinés pour donner une âme à la série tout en conservant le caractère de chaque œuvre.
Impact
La première saison de la série fait un carton. Un à trois millions de téléspectateurs en moyenne regardent chaque épisode, avec une audience record de 5,4 millions pour l’épisode le plus vu. Ainsi, nous contribuons non seulement à créer une émission qui fait parler d’elle, mais aussi à accroître la notoriété des œuvres qu’elle met à l’honneur !
La deuxième saison est d’ailleurs déjà en préparation. Restez branchés !